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Les photos inductrices (Première partie)

Création de Louis Sclavis et Fabrice Lauterjung

Film HDV, N&B, 22 min, 2011

Musique : Louis Sclavis

Production : Le Bureau 31 et LUX Scène Nationale de Valence

 

Le film est construit de trois couches narratives opérant en palimpseste.

Tout commence par des photographies prises par Louis Sclavis et tout part d'elles. En cela, elles sont ces photos inductrices du titre.

Elles apparaissent pour la plupart agrandies, comme observées à la loupe, selon la logique d'une enquête dont l'enjeu reste mystérieux. A leur fixité répond une séquence qui tout au long du film est répétée, déclinée suivant différents rythmes. D'abord abstraite, la forme blanche qui s'y déploie se devine être un cygne. À cela s'ajoutent les fragments d'un texte, défilant disséminés en l'espace de l'écran. Ils sont des résidus de Mimique, écrit par Stéphane Mallarmé. Le plan du cygne, d'influence mallarméenne lui aussi, se réfère autant à la danse serpentine de Loïe Fuller qu'au poème Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui. Tout opère par ricochets, les photos conduisant au cygne conduisant au texte, conduisant le film vers une quête du blanc – dernier ricochet vers une hantise littéraire du XIXe siècle, de l'Ultima Thulé fantasmé par Edgar Allan Poe dans ses Aventures d'Arthur Gordon Pym à la blancheur de Moby Dick d'Herman Melville.

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Les photos inductrices (Deuxième partie)

Création de Louis Sclavis et Fabrice Lauterjung

Film HDV et Super-8 (numérisé), Couleur, 18 min, 2012

Musique : Louis Sclavis

Production : Le Bureau 31 et LUX Scène Nationale de Valence

 

Le film commence là où le premier volet s'était interrompu, par un écran blanc, avant de progressivement laisser place à des formes de plus en plus distinctes, lesquelles mènent aux mains d'une femme aveugle lisant un texte en braille. Dès lors, tout le film suit le parcours que cette lecture induit. Des mots éparses et phrases incomplètes se donnent à lire – il s'agit d'extraits d'une des lettres qu'écrivait Denis Diderot à Sophie Volland, celle datée du 10 juin 1759 ; les photos de Louis Sclavis apparaissent creusées par des recadrages cherchant à extraire d'elles d'autres situations narratives – paysages enneigés vus d'un train, gare et silhouette d'homme, silhouette de femme, ancienne salle de cinéma aux fauteuils vides, clairière, ciel rouge, forêt, route et neige encore. La narration procède par apparitions, comme si, ce que ces mains lisaient au contact des aspérités du papier, se traduisait en instants photographiques et phrases fragmentées. 

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Les photos inductrices (Troisième partie)

Création de Louis Sclavis et Fabrice Lauterjung

Film HDV et Super-8 (numérisé), N&B et Couleur, 19 min, 2013

Musique : Louis Sclavis, Vincent Courtois

Production : Le Bureau 31 et LUX Scène Nationale de Valence

 

Après la première partie placée sous le « cygne » de Mallarmé, d'une deuxième, plus colorée, qui progressait au rythme des mains d'une aveugle lisant en braille une lettre de Diderot, la troisième et dernière partie nous fait entrer dans une série d'images en noir et blanc : d'abord une forêt d'où s'enfuit un vol d'oiseaux, des formes abstraites qui s'avèrent être des visages, puis une ronde d'enfants dansant autour d'un feu. En contrepoint rythmique et pictural apparaissent les images mouvantes quoique saccadées d'une femme vêtue d'une robe rouge. Elle danse, bientôt rejointe par un homme portant un costume noir. Quelques phrases et mots isolés défilent en rythmes variés, comme possible traces résiduelles d'un éclatement du texte dont elles furent prélevées – Éloge du maquillage de Charles Baudelaire. Progressivement, les motifs en couleur et ceux en noir et blanc se rencontrent et se mélangent. 

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Dans les reflets de l'ombre...

Création d’Olivier Massot et Fabrice Lauterjung

Film Mini DV, Couleur, 24 min, 2009

Musique : Olivier Massot

Interprété par le Quatuor Johannes

Production : Musée des Confluences, Lyon

 

Commande du Musée des Confluences de Lyon, en partenariat avec le Planétarium de Vaulx-en-Velin, à l’occasion d’une conférence sur l’exobiologie.

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I East 70th Street, NY

Film mini DV, Couleur, 42 min, 2008

Saxophone : Patrice Foudon, Jean-Michel Pirollet

Clavier, électroacoustique : Philippe Madile

 

Trois musiciens, deux saxophonistes et un claviériste électroacousticien, jouent sur scène tandis qu’une projection a lieu. Les images sont constituées de plans de New York tournés en 1970 et 2003. En surimpression s’inscrivent des textes – descriptions ekphrastiques de quatre peintures de James Mc Neill Whistler exposées à la Frick Collection, au I East 70th Street, à New York.

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Film HDV, Couleur, 10 min, 2014
Création : Sphlax / Badema, Fabrice Lauterjung
Musique : Naagré — Sphlax / Badema
Production : Athos Productions

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Fugue pour piano et caméra : La valse de Jeanne

Création de Moko et Fabrice Lauterjung

Film Mini DV, Couleur, 5 min, 2005

Piano : Jérôme Margotton

Production : Rhino Jazz Festival

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Fugue pour piano et caméra : The dreamcatcher

Création de Moko et Fabrice Lauterjung

Film Mini DV, Couleur, 5 min, 2005

Piano : Jérôme Margotton

Production : Rhino Jazz Festival

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Fugue pour piano et caméra : Un train pour Tashkent

Création de Moko et Fabrice Lauterjung

Film Mini DV, Couleur, 7 min, 2005

Piano : Jérôme Margotton

Production : Rhino Jazz Festival

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